Les freres d'armes
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 Un nouveau départ

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Fylia
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Fylia


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MessageSujet: Un nouveau départ   Un nouveau départ EmptyLun 3 Nov - 3:39

*Installés dans un des nombreux salons du domaine Fylia se retrouva en face de l’homme qu’elle avait rencontré il y a peu lors d’une de ses sorties de chasses. Elle avait passé quelques nuits avec lui a airer dans la nature a la recherche de proies digne de se ce nom. Puis un soir il l’avait invité à passer une soirée en sa compagnie en oubliant cette fois la chasse.
Elle entra dans le salon et regarda les lieux avec de grands yeux ébahis et un sourire aux lèvres. L’homme dont elle n’avait jamais demandé le nom s’était installé dans un des fauteuils et regarda faire son invitée…. Il se servit un verre et lorsque Fylia se tourna il commença d’une voix calme.*

- Bela Lugos est mort, et moi aussi. Mais tandis que les restes de Bela pourrissent quelque part dans un cercueil de sapin, j’ai le privilège de pouvoir déguster mon verre, assis ici au balcon, en te contemplant. Reprend-moi si je suis présomptueux, mais je pense avoir fait une merveilleuse affaire.

*Fylia le regarda intriguée*

- Je peu voir que tu ne me comprend pas. Bien sûr que non. Nous vivons une époque cynique, rationnelle, et tu ne vas pas croire que je suis mort simplement parce que je l’affirme. Cela aurait été différent il y a quelques siècles. De fait, ce fut très différent la dernière fois que j’eus cette conversation avec quelqu’un. Mais aujourd’hui, nous sommes dans l’ère des faits. Et les faits veulent que les cadavres ne bougent pas, ne marchent pas, ne parlent pas. J’en suis terriblement navré, ma chère, mais j’ai une surprise pour toi : ce cadavre-ci le fait.

*Fylia dégluti en fixant son interlocuteur son cœur battait un peu plus rapidement*

- Assied-toi. J’insiste, met-toi à ton aise. Sers-toi quelque chose à boire. De préférence la bouteille de gauche : celle de droite à un goût particulier. C’est une longue nuit qui s’annonce, et tu va avoir besoin d’un verre ou deux. Après tout, je vais dans les prochaines heures t’expliquer, avec des détails précis, pourquoi tout ce que tu crois savoir sur la vie et la mort est faux. En d’autres termes, tu n’as pas la moindre idée de la façon dont fonctionne réellement le monde, et je vais t’ouvrir les yeux. Mais je crains, ma chère, que tu n’apprécies pas ce que tu vas voir.

*Fylia s’assit lentement dans le fauteuil en fasse de l’homme*

- Avant d’aller plus loin, permets-moi de te dire que je vais t’offrir une occasion unique. Mes semblables ne parlent pas d’eux aux tiens. Pas de nos jours, et pour ainsi dire jamais. Nous avons passé cinq siècles à tendre un rideau, que nous appelons la Mascarade, pour vous cacher la véritable scène. Le but est simple : nous, les vampires, ne voulons pas que vous, les mortels, sachiez que nous sommes là. Pour la même raison que le loup ne veux pas que les moutons soient alertés de sa présence. Cela rend les choses tellement plus faciles. Ainsi, par exemple, bien que nous possédions vraiment ces canines acérées dont nous on affublés les filmes et les romans d’horreur, vous autres mortels ne les voyez jamais, à moins que nous en ayons décidé autrement. Comme maintenant.

*Le cœur de Fylia s’arrêta quelques instants et elle perdit un peu de sa couleur. Elle connaissait un autre vampire, certes mais en côtoyer un sans s’en rendre compte était autre chose.*

- Tu as l’air pâle, ma chère. Il ne le faut pas si nous devons poursuivre cette conversation. Alors permet-moi d’être livide pour nous deux. Je dois cependant admettre être déçus que tu sois aussi perturbée par le fait que je suis un vampire. Prend un instant et remets-toi, si possible. Pour dire vrai, je crains que les plus grand choc soient encore à venir.

*Le regard de Fylia se perdit quelques instants dans le vide.*

- S’il te plaît, ne perd pas de temps à chercher une explication rationnelle, scientifique, il n’y en a pas. Je suis simplement ce que je suis. Ce que beaucoup, beaucoup d’entre nous sont ; bien trop d’une certaine façon.

*Elle sauta tout a coup sur ses pieds comme si elle avait eu un déclique et se mis a hurler de tout ses poumons.*

- Par l’enfer, serais-tu aussi stupide. Rassieds-toi. J’ai dit assis !

*Fylia comme par une force mystique se retrouva assise dans le fauteuil*

- Regarde maintenant. Silence, arrête de crier ! Personne ne viendra à ton secours, et personne n’appellera la police, pas dans cette maison. Des voisins discrets sont une bénédiction pour quelqu’un de ma condition. Leur capacité d’ignorer tout ce qui ne se passe pas sou leurs yeux est très victorienne.

*Elle arrêta de cirer et fixa son interlocuteur.*

- Bon, tu as finalement ta preuve. Me crois-tu à présent ?

*Son regard voyagea entre l’homme et la deuxième bouteille sur la table.*

- Oui, il s’agit bien de sang dans l’autre flacon. Servit froid, il perd beaucoup de saveur. Tu peu gouter si tu veux, mais je ne le conseille pas, non. Tu n’es pas prête à apprécier une telle chose, pas dans la situation actuelle.

*La respiration de Fylia s’accéléra a nouveau et ses mains se crispèrent sur les accoudoirs du fauteuil.*

- Ne cherches pas à deviner mes intentions, ma chère. Si je devais agir comme le veulent vos précieux clichées, tu serais morte. Je suis un prédateur après tout, et toi et ton espèce, êtes mes proies.

*Il observa Fylia quelques instants qui semblait se calmer a nouveau et prendre conscience de la situation.*

- Je suppose qu’on doit commencer par le début de toute l’histoire. Je suis effectivement un vampire, amené à cette condition en l’an de grâce 1796 par une personne qui m’as été présentée comme étant, entre guillemets, une « dame de la nuit ». Le gentilhomme qui nous a présentés (je devais apprendre plus tard qu’il s’agissait d’un de ses servants) avait un certain sens de l’humour.
Mais je m’égare. Oui, je bois du sang humain. Sans la nourriture qu’il procure, je m’étiolerais. Avec, je peu vivre éternellement. Oui, éternellement. A moins d’être détruits (et détruire un Damné n’est pas chose aisée, crois-moi) nous autres vampires sommes aussi immortels que le prétend les légendes. Seul le soleil et les émotions qu’il engendre nous restent à jamais interdits. Nous, les membres de la Famille, pouvons boire durant des nuits innombrables, nous pouvons rester inchangés tandis que tout ce que nous connaissons tombe en poussière, est remplacé par une nouvelle génération, qui disparaît a son tour, et ainsi de suite …


*Il sourit et joua avec sa coupe*

- Encore une fois je m’égare. Le sang, oui, le sang. Je pourrais me contenter de sang animal, la plupart d’entre nous le peuvent, sauf les plus anciens, mais un tel régime est désagréable. Sa saveur. Non, nous voulons tous nous nourrir des meilleurs crus, sans quoi il nous reste en permanence ce goût de cendres dans la bouche. Je dois ajouter que la soif n’arrange rien, un vampire qui ne s’est pas nourri depuis trop longtemps est susceptible de faire preuve d’un regrettable manque de sang-froid.

*Il murmura amusé*

- Si j’ose dire.

*Puis poursuivit*


- Il y a d’autres signes physiologiques de ma condition, rapportés par les légendes. Mon cœur ne bat pas ; ma seule volonté suffit à faire couler le sang dans mes veines. Mes organes internes, par tous les aspects, sont depuis longtemps réduit à l’état de coquilles vides. Mais cela n’alarmerait pas un médecin légiste puisque, si j’étais véritablement tué, mon corps tomberait très rapidement en poussière. De la même façon, je n’ai pas à me soucier de détails comme la respiration, les températures extrêmes et autres. Ma peau est froide, sauf si je me contrains à la réchauffer.
Le faire est un effort, et une dépense de sang précieux. Les nourritures ordinaires sont une abomination pour moi, et celles ne restent pas pus de quelques secondes dans les vestiges de mon estomac. Même avec l’éternité devant moi, ma chère, j’ai bien mieux à faire qu’à passer mon temps dans les toilettes à recracher des cendres.
En termes profanes, je ne suis plus humain. De tous les points de vue, je suis simplement un cadavre ambulant et buveur de sang, indiscernable parmi tout les corps d’une morgue jusqu’à ce que je bouge. Je sauve les apparences en réchauffant ma chair et en me forçant à cligné des yeux lorsque je suis en société, comme avec toi.


*Fylia esquissa un sourire*

- Tu peux m’en être reconnaissant, très chère. Avoir une apparence fraîche et rose me coûte terriblement, bien plus que tu n’imagines.
Ah !, nous revenons à l’ingestion de sang, l’acte fondateur selon moi. Oui, je crains que cela soit une nécessité. Bien qu’il soit possible de laisser sa proie en vie. Tout ce que cela demande est un petit peu de contrôle de soi et l’effort de refermer la plaie. Et nous nous ne buvons pas tous le cou. Tu peu barrer un autre cliché de ta liste. Le problème lorsqu’on laisse sa proie en vie c’est que, à moins de disposer de certaines …. Protections, celle-ci n’e s’en souvient. De tels escrocs à la mascarade ne sont pas bien vus par les pouvoirs en place. Souvent il est bien lus simple de tuer.

Le point crucial est que boire du sang ne me permet pas seulement de perpétuer mon existence, mais procure également des sensations uniques.


*Le regard de Fylia était interrogateur et elle murmura d’une petit voix*

- A quoi cela ressemble ?

- A quoi cela ressemble ? Ma chère, les mots sont impuissants à le décrire.

*Il sourit et réfléchis quelques instants pour trouver les bon mots*

- Imagine-toi buvant le champagne le plus fin, accompagné de l’expérience amoureuse la plus sensuelle que tu aies connue. Ajoutes-y la décharge ressentie par le fumeur d’opium lorsqu’il tire la première bouffée de sa pipe, et tu commence à entrevoir vaguement, très vaguement, ce que l’on ressent en buvant le sang d’une tête de bétail, pardon, d’un être humain vivant. Vos drogués mentent, volent, trichent et tuent pour avoir leur petit ticket d’entrée pour le Paradis. Mon ticket à moi est bien mieux, et me rend plus immortel. Peux-tu imaginer ce que je suis prêt à faire pour apaiser cette soif ?

- Je suppose que …

- Ne fait pas de suppositions, la vérité est bien pire. Et je me considère comme un gentilhomme parmi les miens.
Maintenant imagine, si tu le peux, certains de mes proches, ceux qui ne sont pas aussi aimables.
Ils peuvent commettre, et le font, les actes que je ne veux même pas entrevoir. Et toi, pauvre petite mortelle, tu es là, apprenant combien est fragile toute ton existence.
Tu commence à avoir peur ?


*Fylia secoua doucement la tête, elle avait repris confiance*

- Tu devrais.
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MessageSujet: Re: Un nouveau départ   Un nouveau départ EmptyLun 3 Nov - 3:53

*Il eu un sourire carnassier*

- Dans la plus part des cas, on ingurgite sa première gorgée de sang la nui où l’on devient un vampire, un membre de la Famille, comme nous aimons nous appeler. Le processus, nommé l’Etreinte, est composé de deux phases distinctes et très délicates. La première est simple : le vampire qui veut une progéniture boit jusqu’à la dernière goutte le sang de son futur [color=red]« infant ». Ce n’est pas différent d’un repas normal, mis à part qu’il n’est pas nécessaire d’effacer la mémoire ou de faire disparaître le corps de la victime, et qu’on fait véritablement bombance. La différence vient après.
Une fois la dernière goutte de sang absorbée, le vampire « parent », le terme technique est « sire » pour être précis, ou « dame » dans le cas d’une vampire, rend un peu de son trésor bien mal acquis. Il se déchire la lèvre, ou le poignet, ou quoi que ce soit, et fait couler un peu de son propre sang entre les lèvres de sa victime. En supposant que le mortel ne réussisse pas à résister au processus *il la fixa* très peu y parviennent, crois-moi * et sourit encore* et que le sire n’attend pas trop longtemps avant d’offrir son présent, alors le sang coule dans la gorge de la victime et la ressuscite. Elle est devenue un vampire.


*Fylia hocha doucement la tête*


- Cela semble simple, non ? La vérité est plus complexe, comme toujours. Ma propre Etreinte a ressemblé à ce concentré de romantisme exacerbé que ton époque attribue aux miens. M’en souvenir m’émeut aujourd’hui encore. Tous les ingrédients du romantisme étaient présents : un boudoir éclairé par des bougies, des verres de vin captieux à moitié bus, la poitrine immaculée de la dame, serrée dans un corset. A croire que nous avion quitté la fête pour les pages d’un roman. Et ainsi nous basculâmes dans le lit et, au plus fort de la passion, elle plongea ses crocs dans mon cou. Partagé entre le plaisir du moment et celui de sa morsure.

*Son regard s’illumina quelque peu a ce souvenir*

- oui, c’est très agréable pour un mortel, au point d’en rendre certain dépendant. J’étais très heureux de m’en aller. Je me souviens avoir pensé à ma mère, qui avait finalement raison en disant que les femmes faciles seraient ma perte, je me souviens même en avoir ri pendant que ma compagne buvait ma vie.

*Il s’arrêta quelques courtes secondes et repris*

- Alors, tandis que j’étais étendu à regarder cette porte brillante devant moi, que mon âme faisait des premiers pas vers le Paradis, elle se coupa lentement le poignet et fit couler le vitriol de la vie éternelle dans ma gorge. Tu peu rire de moi pour n’avoir pas su rejeter son offre, mais même face à la Grâce, la vie semble douce. Son sang me brûlait les lèvres et la gorge, je voulais vivre. La douleur causée par le sang était la preuve que j’étais vivant. Puis, lorsqu’il fut clair que je ne partirais pas, le passage lumineux disparu avec un sentiment de profonde tristesse, me laissant avec ma créatrice et une soif meurtrière. Heureusement, elle fut assez attentionnée pour prévoir ma transformation : elle avait séduit mon meilleur ami avant de m’enlever, et l’avait enfermé dans une petite pièce voisine, comme une ménagère garnissant son garde-manger. Tandis que je sentais mon corps mourir cellule après cellule, lui gisait là, inconscient, attendant ma faim.

*Il se perdit dans ses pensées et Fylia l’observa attentivement en attendant la suite.*

- Ah oui, la soif de la création. Ces quelques gouttes de sang que le sire utilise pour accomplir l’Etreinte son bien peu de choses, elles ont une signification plus mystique que nutritive. Elles sont largement insuffisantes pour satisfaire la soif d’un vampire nouveau-né. Un jeune vampire doit espérer que son créateur a préparé quelques bouteilles ou, mieux encore, quelques corps, pour qu’il puisse se nourrir immédiatement après la métamorphose. J’ai été le témoin du spectacle horrifiant d’un nouveau membre de la Famille victime de cette soif incontrôlable et se précipitant sur quiconque était à portée de sa folie. Lorsque tu ressens cette soif pour la première fois, tu ferais n’importe quoi pour te nourrir. Tu tuerais ton époux, tes enfants, tes parents ou ton confesseur pour apaiser cette soif, et tu serais heureuse de le faire. Du moins tant que dure la folie.

*Il regarda Fylia d’un air plus sérieux*

- C’est là que les choses deviennent difficiles. Parce que, quelle que soit la durée de la frénésie, quelle qu’en soit la cause. La peur, la faim, la douleur ou la colère. Lorsque tu te laisses submerger par l’animal qui est en toi, tu ne contrôles aucun de tes actes. Mais tu finis toujours par reprendre le dessus. Et alors tu dois faire face aux conséquences des actes perpétrés par l’animal qui contrôlait ton corps. Et la première frénésie n’est jamais la dernière. Certains pensent qu’il devient plus facile d’assumer cette perte de contrôle avec l’expérience. D’autres pensent le contraire.

*Il s’installa confortablement dans son fauteuil*

- Le côté animal d’un vampire est appelé la Bête, dans ce qui est, je suppose, une tentative de diabolisation par dissociation. Hélas, donner au besoin monstrueux un nom différent n’’est pas suffisant pour le dompter. La bête finit toujours par l’emporter, j’en suis persuadé. Si un vampire survit assez longtemps, il est toujours forcé, par sa nature même, à accomplir des actes abominables. Et finalement, il s’habitue à commettre ces atrocités, et en perpétue d’autres, et tout ce qui restait d’humanité en lui disparaît. Et quand la dernière parcelle d’humanité s’éteint. Une fois que tu as vu suffisamment d’amis, d’amants et d’enfants disparaître dans la poussière du temps, tu peu e croire qu’elle fini par s’étendre, alors la Bête prend définitivement le dessus. Le vampire devient un animal. Si tu atteins jamais cette étape, tu ne te rendras même pas compte que tu deviens un fauve.
Si ta volonté est solide et si tu as une identité forte, tu peu tenir des décennies. Des siècles mêmes. J’ai rencontré un membre de la Famille vieux de deux milles ans. Mais jamais, jamais tu ne seras libérée de la peur que la bête triomphe une nuit, et cette peur est l’arme qu’utilise la Bête pour te vaincre.


*Il chercha à voir si Fylia avait bien compris. Elle hochait encore la tête en silence*

- Bien sûr, la meilleure façon de lutter contre la Bête est d’entretenir sa capacité de lutter, ce qui signifie se nourrir régulièrement. Encore une fois, cela implique que tôt ou tard, il faudra tuer du bétail, des mortels, pardon à nouveau. Et plus tu tues de bestiaux, plus il tes facile de tuer. Et la Bête l’emporte également. Même si tu ne le veux pas, même si le processus commence par un accident, tôt ou tard tu deviens indifférent à la vue d’un cadavre frais, gisant à tes pieds par ta faute. Après le dixième, le centième ou le millième corps, il ne s’agit plus d’une personne pour toi, mais d’un objet, d’un réceptacle. Un détail dans ton histoire interminable. Et toi, à ce moment, cesse d’être ne serait-ce que vaguement humaine.

Mais le sang est bien plus qu’une simple nourriture, il est le pouvoir. A tel point que certains vampires l’appellent vitae, la vie. Le surplus de sang nécessaire à la survie peut être utilisé de mille manières. La force ou la vitesse légendaire des vampires. Un autre de ses effets. On m’a vidé un revolver dans le ventre ce qui ne m’as même pas ralenti. Le sang engendre la plupart des talents « magiques » qu’on nous prête, tu en as été le témoin. Et bien sûr, je peu faire circuler le sang dans ma chaire pour apparaître, disons, presque humain.


*Il la regarda comme pour la mettre en garde*

- Il y a bien sûr un prix à payer. Plus j’utilise de sang pour ces tours, plus vite je consomme mes réserves. Plus vite je vide mes entrailles, plus tôt je dois retourner me nourrir, et chasser encore une fois.

- Ne vous faites pas cette peine pour moi alors…

- Ainsi, tu préférais que je cesse cette comédie de chaleur ? Je suis ton débiteur. Il est si agréable de rencontrer une jeune personne qui accepte de voir au-delà des apparences.

- Mais …

- Hummmm ?

- je ne suis pas si jeune que ça …


- Ma chère, si tu avais six fois ton âge, tu resterais une enfant pour moi. « Jeune » est un terme relatif.

*Il esquissa un sourire amusé et se leva de son fauteuil*

- Bien. J’ai un peu soif. Voudrais-tu m’accompagner en ville ?

*Fylia resta dubitative*

- L’autre solution est que je te garde prisonnière ici, mais je n’aimerais mieux pas. Il ne fait aucun doute que tu tenterais de t’enfuir, et tu briserais quelques-unes de mes antiquités dans ta tentative. Toi, très chère tu es remplaçable. Mes possessions ne le sont pas. C’est aussi simple que cela.

- Je vous accompagne…

*dit elle décidée*

- Je suis heureux que tu aies décidé de m’accompagner. Par bonheur, je t’ai trouvé des vêtements appropriés dans la chambre d’amis.

*Les yeux de Fylia s’agrandirent. Elle n’avait pas pris de vêtements pour sortir. Elle avait gardé ses vêtements de chasse au cas où ils en auraient décider autrement durant la soirée.*

- Non, pas d’une précédente victime, rassure-toi. Simplement, lorsque la même situation se répète décennie après décennie, tu apprends à la préparer. Tu ne crois pas que tu es la première femme à faire un tour avec moi depuis mon Etreinte ?

*Elle eu un petit rire et secoua la tête*


- Tu es mignonne, mais que cela ne te monte pas à la tête, ma chère.

*Ils sortirent et rejoignirent la rue non loin du manoir pour rejoindre la petite ville. Fylia observait son interlocuteur de façon intriguée*

- Il fait frais ce soir, non ? Je vois que tu observes ma respiration. Et oui, je fais de la vapeur tout comme toi. C’est un autre usage du sang, un usage très utile pour dissimuler ma présence aux chasseurs de vampires et autres êtres désagréables. Tu serais amusée de connaître le nombre des miens qui ont péris pour avoir oublié un petit détail. Le diable est dans les petits détails, et il est tout aussi satisfait de s’attaquer à ses serviteurs putatifs qu’à ceux qui se croient divinement inspirés.
Parallèlement, le loup aime se mêler au troupeau, oh oui !


- Qui sont les chasseurs ?

- Humm. Les chasseurs. Ce sont des êtres terriblement malveillants, dévorés par le feu de la mission qu’ils se sont eux-mêmes donnée. La plus part d’entre eux n’ont jamais été ne serait-ce que près de détruire l’un des miens ; la grande majorité fait plus de mal que de bien. Ils débarrassent la non-vie des faibles et des idiots, sans attendre les vampires les plus puissants, les plus habiles et les plus malins. La plupart des chasseurs sont indépendants, une racaille bruyante brandissant fusils et pieux, piétinant en aveugle les jardins de la nuit. D’autres travaillent pour des départements de ton gouvernement, convaincus que nous faisons partie d’une conspiration ennemie destinée à abattre le Modèle des citoyens. Les imbéciles !

*Il eu un rictus carnassier*

- Les chasseurs les pus dangereux sont en relation avec l’Eglise catholique, et quelque chose appelée la Société de Léopold. Ne t’y trompe pas : Il s’agit de l’Inquisition en oripeaux modernes.
Eux, et leurs semblables, en ont appris suffisamment sur la Famille pour en tirer les mauvaises conclusions. Selon un chasseur de vampires de base, nous sommes une engeance démoniaque, envoyée sur terre par Satan pour y semer la destruction et servir notre Maître Infernal.
C’est, contrairement à ce que chacun pense, une véritable connerie. Je ne tiens pour maître aucun homme, aucun vampire, aucun démon. Les vampires ont simplement des … appétits et des buts qui divergent de ce qu’un adepte moyen de l’Inquisition considère comme normal. Quoique … je me suis laissé dire qu’ils aiment les chemises en crin et l’auto flagellation, ce qui est après tout un comportement très peu social.


*Ils marchaient les deux cote à cote dans la nuit. Fylia intriguée et son interlocuteur comme un professeur récitant la leçon à apprendre.*

- Il y a beaucoup ‘autres demi-vérités et malentendus, la plupart servant nos buts. Regarde cette église devant nous. Tu remarqueras que je reste droit in media crucis, là où l’ombre de la croix est projetée dans la rue, et cela ne e fait absolument rien. Pas plus que n’importe quel crucifix, étoile de David ou autre bidule religieux, à moins que la personne qui le brandit ait la véritable foi. Cette sorte de foi est devenue très rare de nos jours, crois-moi. Neuf fois sur dix, tu peu te saisir d’un prêtre *il la regarda de façon amusée* si cela fait partie de tes penchants, lui arracher la croix des mains, et le tuer tandis qu’il demande encore à Dieu ce qui s’est pal passé.
Je n’ai bien sûr jamais fait une telle chose.


*Ils se remirent en route*


- La plupart des autres inepties dont les films sont pleins ne valent pas plus. L’ail ? Stupide. Un pieu ? Seulement si on te frappe en plein cœur et, même ainsi, cela ne fait que te paralyser. L’eau courante ? Je prends des douches, merci bien. La lumière du soleil ? et bien, ça blesse vraiment, mais il faut plus d’un simple rayon pour te réduire en cendres. De même pour les flammes : elles te brûlent, mais il en faut beaucoup pour te consumer.

- Pourquoi parlez-vous toujours comme si j’étais en cause ?

- J’ai dit « tu » dans tous mes exemples ? J’en suis terriblement navré. Je ne sais vraiment pas ce qui m’a pris.
Au fait, nous allons dans une taverne. Ou plutôt un trou d’eau où le bétail est rassemblé, sans se douter qu’il est cerné par des prédateurs. Tu va également rencontrer d’autres membres de ma Famille, de différentes branches. Ne t’inquiète pas, tu es en parfait sécurité tant que tu restes avec moi. Je n’ai pas l’intention de les laisser te faire le moindre mal.


*Ils arrivèrent devant un lieu animé devant lequel était rassemblé un tas de personnes. La musique sortait résonnante dans la rue et un homme comme large comme une armoire a glace gardait l’entrée.*
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Fylia


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MessageSujet: Re: Un nouveau départ   Un nouveau départ EmptyLun 3 Nov - 4:02

- Nous y voila : Xero, le dernier endroit où aller la nuit dans cette citée en décomposition. Les lieux branchés vont et viennent, les tavernes in deviennent des bars de nuit, qui deviennent des maisons de jeu ou des épiceries, qui finissent en troquet, cabaret et finalement …ça. Les détails comptent peu ; il y a toujours des endroits où les jeunes du danger, vois-tu, tandis que nous cherchons simplement le goût du sang. Il est naturel que nos besoins réciproques se rencontrent, mais eux ne peuvent jouir de l’ironie de la situation.

*Fylia allait se placer dans la file d’attente. Il lui sourit et lui fit signe de le suivre*

- Non, nous n’avons pas besoin de faire la queue, le portier à l’entrée est des nôtres. Il est ce qu’on appelle une goule. Très rarement, il boit du sang de vampire, et en échange obtient quelques à-côtés de la vie de vampire. Quelques-uns seulement, les goules sont bel et bien mortelles. Les bénéfices du marché sont limités : les goules n’ont pas l’ensemble de nos pouvoirs, mais en échange elles sont toujours capables de procréer naturellement. De profiter de la chaleur du soleil et de se noyer par accident.


*Fylia le regarda intrigué*

- Oui, la création de goules est également une propriété du Sang. Il y a encore beaucoup de choses que je ne t’ai pas dites à propos du Sang. Mais après tout, je ne suis pas payé pour être ton professeur.


*Fylia fit une espèce de moue*

- Toujours curieuse ?

- Oui toujours …

- Très bien, alors écoute ceci : bois trois fois le sang du même vampire, et tu es lié à lui sans espoir de délivrance. Le sentiment d’affection qui en résulte est appelé le lien du sang, et si le vampire qui en et responsable le renforce, le lien peu durer pour l’éternité. On ne peu pas même mourir pour s’en défaire.
Peux-tu imaginer cela ? Etre forcé à aimer quelqu’un pour toujours ? Savoir que l’amour que tu éprouves pour cette personne, qui est si fort que tu tuerais ou mourrais pour elle, est un mensonge, une maudite comédie. Haïr et aimer en même temps, et ne pas être capable d’y faire quoi que ce soit ?


- Cela vous est déjà arrivé ?

- Oui, on dirait que je parle en connaissance de cause. La non-vie est parfois étrange. A présent, fait attention où tu marches, la direction a oublié que tous les clients ne voient pas dans l’obscurité.

*Ils entrèrent dans la tavenre. L’éclairage était léger mais agréable. Il y flottait une odeur de boisson et d’autres effluves étranges. Les lieux étaient malgré tout agréable.*

- Maintenant, quelques informations sur les relations familiales avant que je ne te présente. Selon nos légendes, nous descendons tous de Caïn, fils d’Adam et Eve. On suppose que la punition divine subie par Caïn pour avoir tué Abel fut d’être transformé en vampire. La « marque » de Dieu placée sur Caïn fut en fait la malédiction du vampirisme. Caïn a découvert qu’il pouvait transmettre cette malédiction avec l’Etreinte, et créa des infants pour alléger sa solitude.
Malheureusement, l processus ne s’arrêtait pas là. Chacun des infants de Caïn fit également des infants, qui poursuivirent à leur tour, et ainsi de suite. Caïn réalisa son erreur, condamna les nouvelles créations de vampires et disparut.
Bien sûr, lorsque le chat est parti, les souris dansent. Les jeunes vampires n’en tinrent pas vraiment compte, et c’est pourquoi je suis là. Mais chaque nouvel échelon après Caïn, chaque génération de vampire, est un peu plus fable, un peu plus proche des mortels, Caïn était la Première Génération, ses infants la Seconde, et ainsi de suite. La 13e Génération est la dernière qui vaille encore le carburant nécessaire à la griller en en enfer. Je crois que la 14e Génération de vampires est composées uniquement de stériles de toute manière.


*Fylia s’apprêtait à pauser une question et elle fut interrompue.*

- Ne demande jamais à un vampire sa génération. C’est une injure mortelle. Mais ce n’est pas tout … Tu peux m’entendre avec ce vacarme ?

*Fylia s’empourpra légèrement mais hocha la tête priant que son rouge au joues ne se voyait pas dans le noir.*

- Pourquoi donc les mortels insistent tant pour danser sur ça, ce bruit assourdissant ? Bref, nous ne sommes pas tous comme Caïn. Que le Ciel vienne en aide au monde si c’était le cas. Non, chaque petit-infant de Caïn, les Antédiluviens comme nous appelons ces êtres mythiques car ils sont censés être né avant la petite inondation de Noé, avait des dons et malédictions mystiques propres, et chaque vampire descendant de ces membre particulier en a garde des traces. Nous nous sommes spécialisés, sélectionné comme des races de chiens ou des chevaux de cours. Et ces lignées spécialisées son devenu des clans. Nous connaissons triée grands clans, tous différents par leurs pouvoirs et leurs limites. Au faite, nous appelons ces pouvoirs des « disciplines ». Selon tous leur aspects, ils son magiques. Tu m’as vu en utiliser quelques-uns des miens. Prie pour ne pas découvrir ceux d’autres vampires.

*Elle se souvint du salon ou elle n’avait pas eu autre choix que de s’assoir*

- Ah ou, il y a bien sûr le Jyhad. Le Jyhad, la Guerre Eternelle, le Grand Jeu, ou quel que soit le surnom poétique dont on l’affuble. La plupart des membres de la Famille diront que le Jyhad, tout comme les Antédiluviens, est un mythe, mais ils y croient quand même, tout au fond de leur cœur froid et mort. Selon l’histoire, durant les premières nuits, les plus anciens infants de Caïn commencèrent à se battre entre eux, lançant leurs propres infants et leur bétail contre les suppôts de leurs rivaux.
Naturellement, puisque nous sommes immortels, la vendetta ne s’est jamais éteinte, et le jeu de feinte et de frappe, de parade et contre-attaque continue, dit-on, jusqu’à cette nuit, avec la majorité des combattants qui ignorent leur participation à la lutte. La Famille contre la Famille, les clans contre les clans, les nations mortelles contre les nations, tous liés aux fils d’invisibles marionnettistes. Un concept abominable, non ? Et pourtant, j’ai vu des choses étranges dans la nuit, et me suis parfois demandé si mes actes étaient bien les miens … Bah ! Balivernes existentialistes.


*Entre temps ils s’étaient installés a une petit table dans un coin et observaient la salle.*

- Allons, permet-moi de te présenter. Vois-tu cette femme là-bas aves sa robe noire lacée et son chapeau plat ?

*Fylia appercut une femme avec un large chapeau au fond de la salle.*

- Non, pas elle, l’autre. Son nom est Jillian. Elle est des nôtres, mais d’un clan différent du mien. En fait, elle est du clan des Toréadors, le « Clan de la rose » comme ils l’appellent. Les arts, les beau garçons, s’imaginer être un personnage de Keats ou de Shelley, voilà le pain béni des Toréadors. C’est ce que la sagesse populaire veut nous faire croire. J’ai peu de confiance dans les stéréotypes, surtout les plus nobles.

*Il lui montra une autre personne un peu plus loin*

- Le gentilhomme en costume charbon et chemise sans col qui tente de regarder Jillian et sa suite discrètement ? C’est Paolo, un Tremere. Les Tremeres sont des sorciers, plutôt dangereux et sournois. Contraries-en un et tu auras toute sa meute t’exprimant se réprobation. Et dans le coin, le voyou en veste de motard et au regard menaçant ? Davin. C’est un Brujah, un agitateur de racaille, et il est en train de chasser.
Tôt ou tard, son comportement à la Byron attirera l’attention d’une femme. Il se laissera draguer puis accompagner chez lui, puis … et bien, tu sais ce qui arrivera.


*Le regarde de Fylia allait entre la salle et Davin*

- Ne songe même pas à intervenir, ou c’est moi qui te tue. Imagine-toi en train de regarder un documentaire animalier. C’est exactement ce qui se passe ici. La survie des mieux adaptés. L troupeau de l’humanité perd un ou deux animaux, mais la plupart poursuivent leur route sans encombre. L’équilibre entre la proie et le prédateur. C’est à ça que sert la Camarailla, maintenir l’équilibre. S’assurer que nous n’épuisons pas le cheptel, et que vous n’appreniez pas qu’il y a des chasseurs parmi vous.

- Mais qu’est ce exactement la Camarilla ?

- Qu’est-ce que la Camarailla ? Pas grand-chose, selon certains vampires. En théorie, c’est l’organisation qui chapeaute tous les vampires décidés à maintenir l’ordre et à sauvegarder la Mascarade. Dans les faits, elle ne compte que sept de grands clans, plus quelques autres affidés. Deux autres clans se clament indépendants, et les autres se livrent à un culte bestial nommé le Sabbat. Le Sabbat fait ressembler Davin à un instituteur d’école maternelle ; ses membres sont bien pus proches de l’image qu’a de nous l’Inquisition que ne le sont ceux de la Camarilla.
Ne pense pas pour autant que nous autres membres de la Camarilla sommes gentils. Nous ne le sommes pas. Nous pensons simplement qu’il est plus sûr pour nous de tenter de coexister et d’agri à travers vous plutôt que de vous combattre. Jamais, au grand jamais, il ne faudra penser que nous sommes de « braves types ».
Vous êtes simplement plus utiles vivants que morts.


*Il la regarda amusé, puis fit le tour de la salle des yeux*

- Pas de bon gibier ce soir apparemment, Davin se donne pourtant à fond. Sortons d’ici. On dirait qu’un peu d’air frais te fera du bien, et cet endroit commence à m’ennuyer.

*Fylia devint blême.*

- Non, je ne vais pas te tuer et boire ton sang dans la ruelle. Donner l’Etreinte doit se faire dans le confort, le luxe. De plus, mes goules doivent avoir à présent rassemblé suffisamment de nourriture pour ta première soif. Je suis un sir généreux.

*Fylia se leva et fit quelque pas en arrière*

- S’il te plaît, ne prend pas cet air choqué. L’innocence te va mal. J’ai semé des secrets toute la nuit, et tu les as ramassés un par un. De plus, tu ne peux pas croire que je peux t’avoir raconté tout ceci et te laisser repartir. Bien sûr, la plupart des gens penseront que tu es folle si tu répétais cette histoire, mais suffisamment de mortels ne le penseront pas. Ils le croiront et le répéteront. Et tout s’écroulera comme un château de carte.

*Il se leva et la regarda au fond des yeux*

- Donc, très chère, il m’est impossible de te laisser repartir vivante.
Tu pourrais en ressortir morte, bien sûr. Mais tu sais ce que j’ai à t’offrir. Tu sais ce qui t’attend, si tu le désires. Sinon, tu aurais tenté de t’enfuir depuis longtemps.


*Il marqua une petit pause*

- Mais tu es là….Donc belle dame, vais-je te faire vivre pour toujours ?

*La respiration de Fylia était rapide et son cœur battait la chamade. Le moment était ultime et il n’y aurait plus de retour. Elle finit par hocher lentement la tête*

- Oui ? J’en suis heureux. Prend mon bras, ma chère. As-tu peur à présent ?

*Elle prit son bras. Il était froid mais pas désagréable. Elle secoua la tête et lui souris.*

- Tu devrais.
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